Outre le changement de vie professionnel, le yoga contribue à mon changement de perception des choses et du quotidien. En cela, il allège la charge mentale.
Je peux dire maintenant que le yoga fait partie de ma vie… Je l’ai découvert il y a environ 13 ans et il ne m’a jamais vraiment quitté. J’ai eu des périodes où je le pratiquais assidûment en cours et chez moi, des périodes où je le pratiquais assidûment chez moi, d’autres où je le pratiquais de temps en temps, des moments où je l’oubliais carrément (en ayant toujours en tête qu’il faudrait que je m’y remette !), etc… J’ai testé aussi différentes formes de yoga car il y a des formes très variées et parfois, plusieurs « courants » dans certaines formes (le hatha-yoga, par exemple, n’est pas enseigné de la même manière selon la lignée qui émane bien souvent de l’Inde).
Mais jusqu’à l’année dernière, j’avoue, je le voyais surtout comme un moyen d’entretenir une certaine souplesse, de faire du sport très doux… et comme un moyen de faire une « mini-cure de jouvence » lorsque je détends entièrement mon visage et que j’ai l’impression de lisser toutes mes rides !!
Depuis un an environ, je le pratique assidûment comme jamais jusque-là : avec un cours hebdomadaire et des séances chez moi de plus en plus longues. Mais il faut dire que depuis septembre, je me suis engagée dans une formation de prof de yoga… formation qui me ravit !
Et au fur et à mesure de cet apprentissage et de ma pratique, je me rends compte que le yoga n’est pas seulement ce que j’ai évoqué ci-dessus. Si on résume le yoga à des exercices physiques, autant faire de la gym ou du fitness ! Je ne vais pas vous parler de spiritualité parce que je ne suis moi-même pas très au clair avec cela ! Mais je peux vous parler du bienfait que procurent le travail du souffle et le fait d’être conscient de chaque mouvement et chaque respiration. Cette conscience permet d’être vraiment ici et maintenant, donc de déconnecter… et accessoirement, de ne pas voir le temps qui passe, tant c’est appréciable d’être centré sur ce que l’on fait.
Je ne dis pas que c’est facile car souvent les pensées reviennent (pensées incontrôlées, liste de ce qu’on doit faire ensuite, etc…) ; plus ou moins selon les jours ou les moments de la journée. Mais ce n’est pas grave : l’essentiel est d’en avoir conscience et de revenir tranquille à soi, à ses mouvements et à son souffle. C’est d’ailleurs d’autant plus agréable quand on ressent cette petite satisfaction de réussir à se recentrer.
J’apprécie aussi dans le yoga le principe de « non-compétition » : on ne cherche pas à savoir si on est moins souple que les autres, on cherche à ressentir si on se sent soi-même plus souple, plus droit, plus fluide, … Pour favoriser cela, c’est encore mieux de faire un maximum de postures les yeux fermés ; et de bannir les images de yoga qu’on voit sur le net ou dans les magazines, avec des danseuses qui font des postures impossibles à réaliser… et dont les bienfaits me paraissent à prouver (quel intérêt de se tenir sur une main avec les jambes surélevées sur le côté ? Comment se sentir zen si on bataille pour arriver à maintenir l’équilibre ?!!!!) !
Le yoga fait donc partie de ma vie… je ne suis pas zen tout le temps, je ne fais pas tout le temps les choses en conscience… mais je constate que j’évolue petit à petit dans mon cheminement. Et ça, c’est un remède au surmenage.